BULLETIN

En réponse au reportage « Le sang vivant », de Pascale Déry à TVA

Le vingtième siècle a apporté son lot de changements majeurs dans notre système médical.  Nous savons tous que les antibiotiques ont sauvé des milliers de vies.  Toutefois, nous avons tendance à oublier les bases des lois de la nature, ces lois universelles qui régissent le bien-être des humains depuis toujours.

Les gens ont commencé à chercher des solutions à leurs problèmes physiques à partir de l’extérieur, se fiant entièrement à la médecine allopathique pour solutionner leurs symptômes visibles.  Cependant, ce dont on ne se rend pas compte, c’est que c’est en fait à l’intérieur que commence la véritable guérison!

Saviez-vous que notre modèle médical actuel, l’approche médicale traditionnelle à la santé, repose sur l'avis d'un seul homme?  Louis Pasteur a créé la «théorie des germes», c’est-à-dire l’idée que les microbes flottent dans l’air et qu’ils n’attaqueront pas si nous avons une certaine protection artificielle.  Son opposant, Antoine Beauchamp, a mis de l’avant une théorie selon laquelle ce serait le déséquilibre du terrain  biologique qui serait à l’origine de la maladie et non les microbes eux-mêmes.  Ce n’est que sur son lit de mort que Pasteur a admis que la théorie de Beauchamp était vraie.

La naturopathie s’intéresse au terrain biologique et à tous  ses composants : l’acidité, l’oxydation, la déminéralisation et la toxicité.  Notre objectif principal est d’aider l’organisme à retrouver son homéostasie. Alors que la médecine traditionnelle s’occupe des cas urgents, nous  traitons les déséquilibres fonctionnels qui peuvent être vérifiés par divers tests inoffensifs, avant que la maladie ne s’installe.

Les gens sont de plus en plus malades.  Souvent, les médecins ne trouvent pas de réponse aux problèmes chroniques.  Les normes médicales de référence traitent avec la maladie comme telle et fréquemment les gens vivent avec des symptômes pendant des années avant qu’un médecin ne puisse poser un diagnostic. Mis à part les accidents, la majorité des problèmes physiques se développent tranquillement, durant une longue période de temps, et peuvent ainsi être traités à l’avance, avant qu’ils ne se transforment en une véritable maladie.

Récemment, dans le reportage de Pascale Déry à TVA, « Le sang vivant » , trois de mes collègues naturopathes compétentes ont été accusées d’utiliser des «pseudotechniques dangereuses» de vérification du milieu intérieur. Au début du reportage, Dr. Charles Bernard (Collège des Médecins), a affirmé : « La prétention de prévenir les maladies de 5 à 10 ans en avance, c’est comme avoir une boule de cristal».  Prévenir l’apparition d’une maladie bien à l’avance, ce n’est pas de la «magie», mais simplement une pure connaissance de la physiologie humaine mise en application dans le but d’aider une personne à retrouver la santé optimale! Le reportage reproche aux naturopathes de ne pas faire partie d’un ordre professionnel, mais d’être seulement regroupés au sein d’une association. Il faut savoir que les naturopathes tentent depuis longtemps de se regrouper sous un tel ordre professionnel, mais l’Office des professions stipule qu’un ordre a pour but de protéger le public contre tout danger potentiel. Or, comme la naturopathie n’utilise que des méthodes inoffensives, il n’y aurait donc aucune base qui puisse justifier la formation d’un tel ordre.

Les naturopathes aident les gens à retrouver leur force et leur vitalité.  Laissez-moi citer quelques exemples personnels pour illustrer mon point.  Ma mère est restée au lit pendant sept mois parce qu’elle avait des maux de dos atroces.  Diagnostic : «Incurable».  Elle a pris sa retraite à l’âge de 42 ans!  La cause de son problème : très grande acidification et déminéralisation extrême.  Aujourd’hui, à 78 ans, elle n’a plus aucune douleur!

Ma fille la plus vieille souffrait d’eczéma  sévère au niveau du visage.  La crème de cortisol qu’on lui avait prescrite n’a pas solutionné son problème.  La cause était en fait une allergie importante à la laitue et aux oranges!   Aujourd’hui, à l’âge de 19 ans, elle n’a plus aucune trace d’eczéma!

Ma fille la plus jeune avait un déficit d’attention.  La cause : haut niveau de plomb, de cadmium et d’aluminium (qui ont été chélatés).  Aujourd’hui, elle est une excellente étudiante et ne montre aucun signe de déficit d’attention.

Personnellement, j’ai souffert de pneumonies, bronchites et sinusites pendant 40 ans.  Les médecins m’ont sauvé la vie à plusieurs reprises à l’aide d’antibiotiques, mais le problème est devenu récurrent.  La cause majeure?  Allergie au gluten!  Depuis maintenant 12 ans, je ne souffre plus de ce problème!

Le corps est un tout.  Nos émotions soumises à un haut niveau de stress peuvent bouleverser notre fragile équilibre (homéostasie). L’existence d’un super système neuro-endo-immunologique a été complètement ignorée par les scientifiques jusqu’à maintenant. 

La santé n’est pas seulement l’absence de maladie, c’est aussi un sentiment profond  de paix, de joie et d’accomplissement.  C’est le plus beau cadeau que l’on puisse s’offrir, à nous et à nos enfants. J’invite tout le monde à partager leurs témoignages concernant l’aide qu’un  naturopathe a pu leur apporter au moment de reprendre possession de leur santé. N’hésitez pas à faire parvenir vos témoignages à l’ANAQ ou à moi, personnellement.

Mariola Czezyk-Livernoche, ND.A.

Une autre perspective du conflit entre les étudiants et le gouvernement

La démocratie est reconnue universellement comme une forme supérieure de gouvernement. Partout sur la planète, on entend cette voix qui s’élève pour la liberté. La démocratie reconnaît ce droit d’expression à ceux qui sont dirigés et non pas seulement à ceux qui dirigent. Ce n’est pas un droit obtenu uniquement en vertu d’un titre, d’un statut de riche ou d’une supériorité militaire, mais il est défini par un principe intrinsèque à la vie humaine :  la liberté et la poursuite du bonheur. Malheureusement, les politiciens qui nous gouvernent dévient trop souvent de cette vérité reconnue et prennent la fâcheuse habitude de diriger à l’aide de la force, après avoir été élevés à leur position par cette même population qu’ils mènent. Peut-on vraiment dire qu’ils nous mènent? Les vrais leaders, comme Gandhi, peuvent amener un empire britannique à genoux juste par la puissance de leur esprit.

Une caractéristique marque l’usage de la force :  l’arrogance. Le pouvoir rassembleur, lui, est plutôt marqué par l’humilité. Ce dernier unit, il sert les autres, contrairement à la force qui sert d’abord ses propres intérêts; il attire généralement le faible. Le pouvoir rassembleur fait appel à notre nature supérieure et prend naissance dans un esprit généreux. La force, elle, s’alimente d’émotions négatives et de bas instincts et trouve racine dans le monde matériel.  Les vrais leaders se sacrifient eux-mêmes pour servir les autres; les politiciens ont malheureusement tendance à sacrifier les autres pour servir leurs fins.

En observant le présent conflit entre les étudiants et le gouvernement, je ne peux m’empêcher de penser à cette dichotomie :  d’un côté, le gouvernement qui s’agrippe de force à sa propre vérité et de l’autre, un groupe d’étudiants qui se bat pour un droit qui leur est cher, recevoir une éducation. Le gouvernement ne devrait-il pas écouter un peu plus leurs cœurs que de s’arrêter uniquement à des calculs rationnels?

Si des pays beaucoup plus pauvres que le Canada, tels Cuba ou la Pologne, réussissent à offrir une éducation gratuite à leurs étudiants, ne le pourrions-nous pas? Dans les pays scandinaves (Suède, Norvège, Finlande, Islande), l’éducation, y compris l’université, a toujours été gratuite et financée par les impôts.

Je désire exprimer ma reconnaissance à cette stimulante génération montante à l’esprit aiguisé, qui fait preuve d’une volonté à affronter les défis de la vie et du courage nécessaire à ébranler les institutions en place. Nous devrions tous apprendre de ces jeunes qui affrontent leur peur et qui nous démontrent comment  se tenir debout et unis pour une cause commune.
Il n’y a qu’un bon côté à la position rigide adoptée par le gouvernement : elle aura contribué à unifier ces jeunes dans un combat pour un but plus grand qu’un simple égo. Ils auront connu la fierté et la joie de défendre ses propres valeurs par la force de l’union.
Comme mère de deux futures étudiantes à l’université, je ne cesse de les encourager en leur répétant que, peu importe le vainqueur du présent conflit, les étudiants en sortiront  gagnants ! Vous avez déjà appris ce que c’est que de sortir d’une zone de confort.  Et mieux vaut être le lion d’un jour, qu’un mouton toute une vie durant.

Mariola Czezyk-Livernoche
Montréal